Depuis plus d’une décennie, la ville de N’Djamena connaît une croissance urbaine et démographique rapide, exerçant une pression foncière accrue. Les nouveaux arrivants et les populations les plus précaires se sont installés dans le nord-est de la ville, où les habitations ont été construites sans raccordement aux réseaux d’eau potable et d’assainissement. Cette périphérie abrite plus de 20% de la population de la capitale, soit plus de 200.000 habitants.
Les habitants de cette zone manquent d’accès aux services urbains de base, notamment à l’eau potable et à des systèmes d’assainissement adéquats. En l’absence d’infrastructures de drainage, ces quartiers subissent des conséquences dramatiques en période de pluie (inondations, dégâts matériels, ralentissement des activités économiques…).
Afin de soutenir les autorités tchadiennes dans la résolution de ces défis, le Projet eau et assainissement à N’Djaména (PEAN) a été mis sur pied. Les objectifs du projet sont les suivants:
- accroître le taux de couverture du réseau d’eau potable de N’Djamena;
- renforcer les capacités de la Société Tchadienne des Eaux;
- mettre en place de nouvelles structures de gestion des points d’eau publics dans les quartiers péri-urbains.
« Avant, j’amenais souvent ma fille à l’hôpital et quand je buvais l’eau des forages sauvages, cela me donnait mal au ventre. Depuis que je bois l’eau de la borne fontaine, je vais mieux. Moi et ma fille n’avons plus de maux de ventre ni de diarrhées. » Mme Aché Adoum Habitante du quartier
Résultats
- 20.000 personnes desservies en eau potable
- 25 bornes fontaines construites
- 2 bassins de rétention aménagés
- 200.000 personnes desservies par les infrastructures
- 2 stations de pompage construites
- 914 latrines familiales construites en 2022
- 16 écoles équipées de latrines pour 28.000 élèves
- 70.000 personnes bénéficiant de latrines publiques