Au Burkina Faso, les enfants et adolescents, en particulier les filles âgées de 6 à 16 ans, rencontrent de nombreux obstacles entravant leur droit à l’éducation, notamment dans les zones touchées par l’insécurité (régions du Nord, du Centre-Nord, du Sahel et de l’Est).
Le projet FASST a permis d’impulser des changements en faveur de l’égalité de genre et de la scolarisation des filles au niveau communautaire. Les actions menées ont contribué à améliorer les perceptions et les comportements de tous les enfants en général, et des filles en particulier.
Le projet est mis en œuvre par Plan International en partenariat avec la Fondation Strømme et en collaboration avec le MENAPLN.
« Certaines filles abandonnent l’école parce que leurs parents ne les soutiennent pas suffisamment et ne croient pas en leur potentiel. Ils pensent que les jeunes filles doivent rester à la maison, apprendre les tâches ménagères et se marier. J’aimerais inviter les parents à permettre aux filles de continuer leur éducation, à refuser les mariages précoces qui leur causent tant de problèmes. J’espère que le projet FASST pourra continuer à nous accompagner l’année scolaire prochaine et donner son soutien à de nombreuses jeunes filles. » Latifa, 14 ans Bénéficiaire du projet FASST
Résultats
- Augmentation du nombre d’inscrits de plus de 20 % : le nombre d’élèves inscrits dans les écoles et les centres d’apprentissage accéléré est passé de 72 991 (dont 36 465 filles) à 89 956 (dont 44 700 filles).
- Renforcement des capacités des filles : des activités auprès de 405 marraines ont permis à 2 214 filles de développer leurs capacités à faire entendre leur voix, à choisir et à prendre des décisions éclairées concernant leur santé sexuelle et reproductive.
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