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Le Trade and Investment Hub de l’Afrique de l’ouest: Favoriser la croissance économique dans la région

Le Trade and Investment Hub de l’Afrique de l’ouest de l’USAID (Trade Hub), lancé en 2019, constitue une pierre angulaire pour favoriser la croissance économique et le développement local dans la région, avec un engagement de 82 millions de dollars sous forme de subventions à 92 partenaires de co-investissement dans 16 pays d’Afrique de l’Ouest. L’initiative a permis de mobiliser 407 millions de dollars de nouveaux investissements privés, de créer plus de 74 000 emplois et de faciliter 203 millions de dollars d’exportations, ainsi que 610,98 millions de dollars de ventes régionales de produits agricoles.

Le Trade Hub, une activité quinquennale de facilitation du commerce et de l’investissement, fonctionne selon une approche basée sur le marché afin de renforcer la compétitivité du secteur privé en Afrique de l’Ouest. En collaborant avec le secteur privé et en promouvant les co-investissements, l’initiative vise à stimuler de nouveaux investissements en capital du secteur privé dans des secteurs critiques, favorisant ainsi la création d’emplois et le renforcement du commerce bilatéral.

Au Sahel, le Trade Hub a accordé des subventions de co-investissement d’un montant total de 5,4 millions de dollars à sept entreprises du secteur privé, notamment NAFASO, Agroserv et Sinergi Burkina au Burkina Faso, et AviNiger, CCPHN, Entreprise Salma et Ferme Semenciere Ainoma au Niger.

Ensemble, ces partenaires ont généré 19,2 millions de dollars d’investissements dans le secteur privé, créant 1 770 emplois, dont 62 % pour les femmes et 55 % pour les jeunes. Leurs efforts ont également permis de soutenir 17 310 petits exploitants, dont 14 % de femmes, et ont généré plus d’un million de dollars d’exportations.

Grâce à des efforts de collaboration, à l’innovation et à des initiatives transformatrices, ces partenaires de co-investissement suscitent des changements positifs dans les communautés locales, en s’attaquant à des problèmes cruciaux tels que la sécurité alimentaire, les solutions énergétiques propres, l’accessibilité des marchés, l’augmentation de la productivité et l’amélioration de l’accès au financement.

Défendre le changement durable et la résilience climatique

Un cas exemplaire est celui de Ferme Semenciere Ainoma (Ainoma), une entreprise dirigée par une femme au Niger. Ainoma a reçu une subvention de co-investissement de 612 057 dollars en septembre 2021, afin de renforcer sa production de légumes et de favoriser l’autonomisation des femmes rurales touchées par la pandémie de COVID-19. Le projet, d’une durée de trois ans, a permis d’étendre la zone de production d’Ainoma et à installer un système d’irrigation, pour valoriser trois chaînes de valeur – oignons, piments et tomates.

Malgré les défis posés par le changement climatique, Ainoma a mis en œuvre des solutions stratégiques telles que l’utilisation rationnelle des ressources en eau, l’adoption de systèmes d’irrigation au goutte-à-goutte sur des terres agricoles de 115 hectares et des mesures de prévention de la pollution. À ce jour, Ainoma a débloqué 881 071 dollars d’investissements privés, créé 606 emplois et généré 1,6 million de dollars de chiffre d’affaires. Mme Nasser Aichatou Salifou, Directrice générale de cette entreprise, a exprimé son enthousiasme pour le partenariat avec le Trade Hub de l’USAID, soulignant son rôle dans le renforcement de la crédibilité auprès des partenaires financiers et dans la préparation de futures alliances.

Mme Nasser souligne l’importance d’intégrer des technologies et des pratiques agricoles innovantes pour optimiser la productivité et la durabilité. Elle souligne l’importance de la formation continue pour s’assurer que toutes les parties prenantes disposent des pratiques et des technologies les plus récentes.

En novembre 2021, La Confédération Coopérative Paysanne Horticole Niger (CCPHN) a reçu une subvention de co-investissement de 793 179 dollars pour améliorer ses capacités de production, de stockage et de vente de pommes de terre, atténuant ainsi les effets néfastes de la pandémie de COVID-19. La CCPHN a mobilisé 1,3 million de dollars d’investissements du secteur privé, créé 104 emplois, soutenu 1 074 petits exploitants et généré 2,3 millions de dollars de recettes de ventes locales. Parmi les réalisations notables, on peut citer l’augmentation de la capacité de stockage de 700 à 2 200 tonnes par an et une hausse substantielle du chiffre d’affaires (de 350 000 dollars à 3,4 millions de dollars).

Depuis le début du partenariat entre le Trade Hub et la CCPHN, des efforts ont été déployés pour recruter des cultivateurs de pommes de terre, en particulier parmi les jeunes et les femmes, et pour renforcer leurs capacités par le biais d’une formation aux pratiques agricoles modernes. Environ 1 074 producteurs devraient être enrôlés par la CCPHN, ce qui favorise la production de pommes de terre au Niger en mettant l’accent sur l’inclusion et l’autonomisation.

Malgré les défis et les risques socio-économiques actuels, les partenaires de co-investissement du Trade Hub restent déterminés dans leur quête de succès. Bien qu’il en soit à sa dernière année d’existence, le Trade Hub reste déterminé à fournir un soutien et une collaboration continus pour assurer la croissance et la prospérité durables de la région.


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