Actualités et Presse

5e conférence des chefs d’Etat du G5 Sahel : discours de Jean-Marc Gravellini, responsable du Secrétariat de l’Alliance Sahel

Messieurs les Présidents de la République,

Messieurs et Mesdames les Ministres

Mesdames et Messieurs les envoyés spéciaux

Monsieur le Secrétaire Permanent du G5 Sahel

Messieurs et Mesdames les Ambassadeurs

Permettez-moi avant tout de remercier chaleureusement, au nom de l’Alliance Sahel, le Président Kaboré et le Gouvernement du Burkina Faso pour l’accueil chaleureux réservé aux invités de la 5ème Conférence des Chefs d’Etat du G5 Sahel.

C’est un grand honneur de m’exprimer devant vous au nom des 12 membres de l’Alliance Sahel, qui est constituée aujourd’hui :

  • De la France ;
  • De l’Allemagne
  • De l’Union Européenne ;
  • De la Banque Mondiale ;
  • De la Banque Africaine de Développement ;
  • Des Nations Unies et du PNUD ;
  • De l’Italie ;
  • De l’Espagne ;
  • De la grande Bretagne ;
  • Du Luxembourg
  • Du Danemark ;
  • Et des Pays-Bas.

L’année 2018, sous la Présidence du Niger, a été marquée par l’instauration d’une franche et fructueuse coopération entre l’Alliance Sahel, les pays du G5 et son Secrétariat Permanent.

Grâce à l’engagement de Madame Aïchatou Kané, ministre du Plan du Niger, et de Maman Sidikou, le Secrétaire Permanent du G5 Sahel, l’Alliance Sahel et le Secrétariat Permanant du G5 Sahel ont pu signer un important protocole de partenariat.

Ce document, signé à Niamey le 30 octobre 2018, a permis un véritable rapprochement autour des actions visant en priorité le développement des pays du G5 Sahel, notamment des zones frontalières en crise, où le lien entre sécurité et développement est crucial pour retrouver la paix et la prospérité.

Ainsi, l’Alliance Sahel a pu annoncer à Nouakchott le 6 décembre une contribution au Programme d’Investissement Prioritaire du G5 Sahel de près de 1,3 milliard d’euros, dont 266 millions € pour le financement du Programme de Développement d’Urgence dans les zones frontalières.

Je voudrais féliciter ici le Président Issoufou pour le succès de la Présidence nigérienne du G5 Sahel, qui a été l’occasion de mettre un accent particulier et fort sur l’action du G5 Sahel en faveur du développement. L’Alliance Sahel est fière d’être à vos côtés dans cette voie difficile mais indispensable pour retrouver la paix et la prospérité au Sahel.

Il s’agit à présent de travailler ensemble pour assurer la mise en œuvre effective et rapide de ces engagements.

Messieurs les Chefs d’Etat, l’Alliance Sahel est à l’entière disposition du SPG5 Sahel pour assurer le suivi de la réalisation de ces engagements.

Dans cette perspective, il convient, avec les gouvernements, les administrations et les parties prenantes des pays du G5 et sous la Présidence du Burkina Faso, d’œuvrer dorénavant à lever collectivement  toutes les contraintes qui freinent la mise en œuvre rapide des programmes de développement.

Les pays du G5 et l’Alliance Sahel avec notamment ses représentants locaux dans chacun des Etats se retrouveront dans les deux prochains mois pour définir et mettre en place toute une gamme d’actions afin d’être solidairement plus efficace.

J’aimerais rappeler ici que c’est la vocation de l’Alliance Sahel de permettre, à travers la qualité de l’aide et la réalisation plus rapide des projets, de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations en permettant l’accès aux services de base et en offrant aussi des opportunités économiques.

Il faut véritablement faire en sorte que les populations qui, directement ou indirectement, subissent les conséquences de la crise, retrouvent, à travers les actions de développement, l’espoir en l’avenir.

Construire l’avenir, c’est faire en sorte que chacun perçoive la perspective d’une vie meilleure pour lui et pour ses enfants.

L’Alliance Sahel est résolument aux côtés du G5 Sahel et de la nouvelle Présidence du Burkina Faso pour s’atteler à cette mission.

Je vous remercie de votre attention et souhaite plein succès à la Conférence et à la nouvelle Présidence du G5 Sahel.

Discours prononcé à Ouagadougou, le 5 février 2019.

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