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Renforcer la sécurisation et la gestion des ressources naturelles à l’Ouest du Niger

Au départ d’une terre inexploitée et dégradée, toutes les couches de la population ont été impliquées pour restaurer durablement des hectares de terre au Niger. Depuis 2021, le projet de résilience agro-sylvo-pastorale Ouest Niger (REPO) est mis en oeuvre par Enabel, avec un financement du fonds fiduciaire de l’Union européenne.

L’Ouest du Niger est caractérisé par des espaces agropastoraux stratégiques: ils permettent le maintien de la mobilité pastorale et constituent des ressources de subsistance essentielles pour les communautés pastorales et agropastorales de l’Ouest du Niger et des pays voisins.

Reportage sur le terrain, à la rencontre des personnes qui ont pris une part active au projet et qui en bénéficient (Réalisation vidéo: Studio Kalangou).

Mis en œuvre depuis 2021, pour une durée de 4 ans, le projet REPO vise la résilience des jeunes et des femmes, notamment à travers le renforcement de leur accès aux ressources agropastorales et leur participation aux mécanismes de gouvernance foncière.

Exemples d’activités réalisées :

  • Restauration et balisage d’aires de pâturage
  • Restauration de terres dégradées via des techniques comme la création de demi-lunes, l’ensemencement, les plants, le sarclage des plantes envahissantes, les cordons pierreux.
  • Plus de 1.000 jeunes et femmes ont été accompagnés dans des activités socio-économiques visant les services et les pratiques durables de l’élevage.
  • Des espaces de dialogue et de concertation avec des structures de gestion foncière et de consolidation de la paix ont été mis en place.

L’endroit était inexploité, nous avons restauré les terres et aujourd’hui nous arrivons à nourrir et laisser paître nos animaux. »

M. Adamou, bénéficiaire
Création de demi-lunes permettant de retenir l’eau de pluie.
Dans les zones restaurées, l’impact est visible.

Avant, je n’avais pas de mouton, mais avec l’appui du projet en kit bétail, on a un double profit : utiliser les bouses pour les terres et vendre les produits de l’embouche pour avoir de l’argent. Cela permet de réaliser de petites dépenses familiales et de subvenir à nos besoins. » Mme Akan Rabo, bénéficiaire


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